Depuis quelques années nous sommes tous soumis à une intense pression médiatique qui nous presse de faire du bien à la planète, planète que nous avons trop fait souffrir depuis de longues décennies.
Comme mes contemporains j’ai baigné dans cette pression, j’y ai réagi et y réagis encore. Avec du recul, plus que mes choix et convictions actuels, ce qui me semble important est leur évolution au fil du temps.
Au commencement était le déni : je regardais autour de moi et ne ressentais pas de menace, ne voyais dans le beau temps précoce qu’une chance de profiter du printemps plus tôt. Je triais mes déchets selon mes connaissances et convictions de l’époque, sans réellement me rendre compte ni comprendre ce qui se passait, et avec le sentiment du devoir accompli. Le déni trouvait sa source dans l’ignorance.
Puis au fil des lectures et du visionnage de vidéos, j’ai pris connaissance de quelques chiffres et me suis mis à en calculer à mon tour. J’ai alors mieux trié et suis devenu plus conscient des impacts de mon mode de vie et du coup très sensible à certains discours extrêmes sans bien les creuser. Commencer à savoir m’a conduit à prendre tout discours pour argent comptant, sans en percevoir les limites. Avec ce début de connaissance sont également arrivées l’anxiété et la culpabilité. Deux émotions désagréables et surtout complètement inutiles.
Puis je me suis mis à réellement étudier le sujet, tel un élève qui se découvre une passion. La situation m’est alors apparue à la fois beaucoup plus complexe que ce que je croyais et en même temps moins désespérée.
- Plus complexe car la compréhension du sujet nécessite une certaine finesse d’analyse. En effet certaines options, a priori évidentes, peuvent avoir des conséquences à l’opposé de ce que l’intuition suggère. Il me semble donc important de se méfier de ses a priori.
- Moins désespérée car des solutions partielles existent et si nous les mettons en œuvre individuellement et collectivement alors des pans du problème vont s’améliorer petit à petit.
Avec cette analyse sont arrivées la volonté d’agir et la mise en mouvement.
Je me suis donc mis en action en créant Flexikeg. Depuis 6 ans j’approfondis mes connaissances, je mets en œuvre des solutions et observe la réaction du système (clients, fournisseurs, collaborateurs et Société au sens large). Je fais de belles rencontres et constate aussi parfois des comportements qui me navrent. Quoiqu’il en soit, je suis dans l’action, une action que je rends quotidiennement plus réfléchie avec le souci d’entraîner mon entourage (vous lecteurs en faisant partie ) !
Aujourd’hui je commence une série d’articles dans lesquels je détaillerai tantôt mes erreurs passées, tantôt mes choix et convictions actuels, et toujours avec le souci de vous permettre de vous faire, à votre tour, votre propre idée.
A très bientôt.